Depuis son introduction par la Convention Unesco de 2003, la notion de PCI a profondément bouleversé de nombreux champs d'études et a été au centre de débats et recherches. Différentes disciplines, telles que l'ethnologie, la sociologie, la géographie, l'histoire, l’art, ont essayé d'adapter et de faire évoluer leurs paradigmes d'analyse par rapport à ce nouveau concept.
Depuis son introduction par la Convention Unesco de 2003, différentes disciplines ont essayé d'adapter et de faire évoluer leurs paradigmes d'analyse par rapport à la notion récente de PCI. L'économie n'échappe pas à cette démarche : les activités artistiques, artisanales, créatives, éducatives, touristiques, qui se développent autour des éléments du PCI, ont une dimension économique, ainsi qu'un poids sur les chiffres globaux du secteur culturel qui en France contribue à plus de 3 % de la richesse nationale et emploie 670 000 personnes. Toutefois, la spécificité de ces activités et de ce patrimoine justifie-t-elle une « économie à part », « exceptionnelle » ? Quels références et instruments de la science économique peuvent éclairer les modalités d'organisation, de développement et de transmission des activités liées aux PCI, qui en assurent la sauvegarde ?
Ce quatrième numéro des Cahiers du CFPCI propose quelques éléments de réponse. Il rassemble les interventions de chercheurs et de professionnels réunis à la Maison des Cultures du Monde - CFPCI à Vitré lors du séminaire international intitulé « Lʼéconomie du patrimoine culturel immatériel ».
Avec le soutien et la participation de la direction générale des Patrimoines, département du Pilotage de la recherche et de la Politique scientifique (ministère de la Culture), et la collaboration de Francesca Cominelli (université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne).