Le cycle « Musiciens d'ici, musiques d'ailleurs » met à l'honneur des interprètes de musiques traditionnelles du monde entier, vivant en France.
Suite au succès rencontré par les premiers concerts, le cycle Musiciens d'ici, musiques d'ailleurs se poursuit. Initiés au printemps 2021, alors que toute vie culturelle était suspendue, ces concerts en ligne se voulaient des moments de partages de connaissance et de plaisir musicaux ainsi qu'un moyen de soutenir les interprètes de musiques traditionnelles basés en France.
Avec le retour du public dans les salles, la Maison des Cultures du Monde se réjouit de prolonger cette initiative dans un format hybride. Les concerts seront enregistrés au Centre culturel Jacques Duhamel, à Vitré, et retransmis en ligne quelques jours plus tard.
Première partie
Poésie du santûr
Iran - Farnaz Modarresifar
Née en 1989, la compositrice et santûriste franco-iranienne Farnaz Modarresifar compte parmi les plus grandes virtuoses de sa génération en Iran. Farnaz effectue de brillantes études musicales du Conservatoire National de Téhéran à l’Université de Paris 8 en passant par l’école Normale de Musique de Paris et le Conservatoire de Boulogne-Billancourt. La jeune musicienne s’est produite à plusieurs reprises sur France Musique et Théâtre de la Ville de Paris, ainsi que dans de nombreux festivals, en solo ou en collaboration avec plusieurs ensembles. Lauréate de l’Académie des jeunes compositrices de l’Orchestre de Chambre de Paris, ses pièces seront créées en 2022 et 2023 à la Philharmonie de Paris et au Théâtre de Châtelet.
Deuxième partie
Le koto voyageur
Japon - Mieko Miyazaki
Née à Tokyo, Mieko Miyazaki débute son apprentissage du koto (cithare sur table à 13 cordes pincées) auprès de Tomizo Huruya et Sachiko Tamura, avant d’être admise à la Tokyo National University of Fine Art and Music. Elle est choisie pour représenter le Japon lors de manifestations culturelles internationales. À son arrivée en France en 2005, elle est une musicienne anonyme jouant d’un instrument peu connu du public européen. Sa carrière prend alors une dimension mondiale, en solo, en compagnie de maîtres du jazz, d’orchestres ou d’ensembles de chambre. Son projet Tessi Tessi, ou son travail de transcription des Variations Goldberg de Bach pour koto solo, illustrent son désir de créer des liens entre musiques occidentales et japonaises, tout en transmettant son savoir-faire.