La journée du 6 avril se veut une journée d’information, de débat et d’un premier questionnement relatifs à ce nouvel instrument (voir le programme ci-après). Que dit la convention ? Quelle est la définition du patrimoine immatériel ? Qu’en est-il des objets appartenant à ce patrimoine en France (état des lieux dans les domaines de l’ethnologie, de la musique, des arts vivants, des métiers d’art et de l’oralité) ? Cette manifestation s’inscrira dans le cadre des réflexions menées en vue de la mise en œuvre de cette convention par la France. Elle sera suivie, en 2005, par un colloque, qui visera à définir de façon plus précise les problématiques liées à cette convention : critères d’identification, liens avec le territoire, politiques à mettre en œuvre pour sa sauvegarde. Avec tous, nous voulons relever ce défi que constitue la protection et la sauvegarde intelligente et raisonnée du patrimoine immatériel français.
Journée du PCI
Mardi 6 avril 2004 - Paris
Les Etats généraux du patrimoine immatériel en France 1e Journée du patrimoine culturel immatérielLa Commission française pour l’UNESCO se propose d’organiser, en coopération avec le ministère de la Culture et de la Communication, les Etats généraux du patrimoine immatériel en France. Cette manifestation se déroulera sous la présidence de M. Chérif Khaznadar, Directeur de la Maison des Cultures du Monde et président du Comité culture de la Commission nationale.
- Mar 06 avril 2004 à 09:30 - Paris - Maison des Cultures du Monde
Lors de la 32e session de la Conférence générale de l’UNESCO, en octobre dernier, l’Organisation a adopté la Convention pour la sauvegarde du patrimoine immatériel. C’est une avancée à plus d’un titre. Au côté de la sauvegarde du patrimoine matériel, préoccupation de l’UNESCO depuis sa création, c’est un pan tout entier de notre patrimoine jusque-là négligé que la notion d’immatériel vient mettre au premier plan. Ensuite, il ne s’agit pas seulement avec l’objet de cette convention d’une partie longtemps oubliée du patrimoine : l’immatériel est plutôt le cœur de notre vie créatrice et de notre culture dans son entier. Enfin, la prise de conscience de l’importance du patrimoine immatériel est un fait majeur dans le domaine de la défense et l’illustration de l’identité des peuples face à la mondialisation ; c’est l’un des éléments essentiels de notre diversité culturelle. Pour ces raisons, il ne faudrait pas manquer la chance que représente cette nouvelle convention pour l’action de l’UNESCO et pour les acteurs de notre pays qui seront conduits à la mettre en œuvre.