Adoptée en 2003, la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, n’est entrée en vigueur qu’en 2006, après que trente États l’aient ratifiée. Dix ans après, quel bilan dresser de l’impact de cette convention ? A-t-elle atteint tout ou partie des objectifs qu’elle s’était fixés ?
Le fonctionnement de la Convention, ses organes, les listes représentative et de sauvegarde, le registre des meilleures pratiques, les inventaires, le rôle des États, des individus, des communautés, les actions de sensibilisation, d’éducation et de renforcement des capacités, feront partie, entre autres, des sujets abordés.Cette table ronde, animée par M. Jean-Louis Tornatore, anthropologue et professeur à l’université de Bourgogne et à laquelle participera M. Timothy Curtis le nouveau Chef de la Section du Patrimoine culturel immatériel à l’Unesco et Secrétaire de la Convention, réunira des personnalités qui, à des titres divers, ont participé à l’élaboration de la Convention et l’ont suivie depuis.
Par ordre alphabétique :
Mme Noriko Aikawa-Faure, ancienne Directrice/Chef de l’Unité du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Unesco, a développé ce programme depuis sa création en 1992 et suivi tout le processus qui a conduit à la création de la Convention de l’Unesco pour la sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel. Elle a été ensuite Professeure invitée à l’Institut National des Etudes Politiques (GRIPS) à Tokyo et elle est actuellement conseillère pour le PCI auprès de l’Agence des Affaires culturelles du Gouvernement du Japon.
Mme Cécile Duvelle, anthropologue, a été, de 2008 à 2015 Chef de la Section du Patrimoine culturel immatériel à l’Unesco et Secrétaire de la Convention.
M. Marc Jacobs, historien et ethnologue. Directeur de FARO. Interface flamand du patrimoine culturel et professeur à la Vrije Universiteit Brussel, chair UNESCO pour les études critiques du patrimoine et la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (Bruxelles, Belgique).
M. Chérif Khaznadar, président de la Maison des cultures du monde/Centre français du patrimoine culturel immatériel, a suivi, en tant qu’expert et Président du comité culture de la Commission nationale française pour l’Unesco (de 1997 à 2014) le processus qui a conduit à la création de la Convention de l’Unesco pour la sauvegarde du PCI et participé à sa rédaction. Il a été Président de la 2ème Assemblée générale des États parties à la Convention (2008– 2010) .
M. Ahmed Skounti, anthropologue, professeur à l'Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine à Rabat, a participé à la rédaction de la Convention du patrimoine culturel immatériel et représente le Maroc à ses organes depuis 2007. Il est membre de l'Organe d'évaluation du Comité intergouvernemental de la Convention de 2015 à 2017.
M. Rieks Smeets, ethnolinguiste, professeur des langues du Caucase à l'université de Leiden, a été de 2003 à 2008 Chef de la Section du Patrimoine culturel immatériel à l’Unesco et Secrétaire de la Convention pour la sauvegarde du PCI (de 2003 à 2008). Depuis 2008, il est consultant en PCI et politiques linguistiques.
Table ronde
Dimanche 29 mai 2016
La Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel Dix ans après, quel bilan ?Adoptée en 2003, la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, n’est entrée en vigueur qu’en 2006, après que trente États l’aient ratifiée. Dix ans après, quel bilan dresser de l’impact de cette convention ? A-t-elle atteint tout ou partie des objectifs qu’elle s’était fixés ?
- Dim 29 mai 2016 à 16:00 - Paris - Maison des Cultures du Monde
Informations pratiques
Entrée libre et gratuite sans réservation, dans la limite des places disponibles.
photo : Chhau (Inde)