La cithare qalun et le luth rawap dolan
Ces deux instruments sont joués dans la population ouïgoure, en Chine. Les Ouïgours descendent d’une très ancienne civilisation turque qui s’est implantée dans la région du Xinjiang (nord-est de la Chine) au cinquième siècle. Ils sont de confession musulmane et la musique ouïgoure est influencée par la tradition islamique. Le répertoire musical associé au qalun et au luth rawap est appelé Mûqam. Les chansons ont principalement pour thématique l’amour. Ces instruments, associés à des tambours, accompagnent les chants et les danses.
Les Dolan, population ouïgoure, ont présenté leur répertoire musical à la Maison des Cultures du Monde, théâtre de l’Alliance française, Paris, lors du Festival de l’Imaginaire.
Retrouvez ici le CD Inédit avec des extraits sonores du spectacle.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la base de données Ibn Battuta.
Le hochet gita
Cet instrument de musique est une percussion idiophone appelée « hochet ». Originaire du Mali, il est fait dans une calebasse (un légume de la famille des cucurbitacées) recouverte de cauris (coquillages). Ces cauris viennent s’entrechoquer et frapper la calebasse lorsqu’elle est secouée.
La calebasse est décorée par des gravures qui sont teintes en noir. Celles-ci représentent le visage d’une femme et d’autres motifs floraux et géométriques. Ce type de hochet est répandu dans tout le Mali, le Niger et le nord du Nigéria. Il est utilisé pour accompagner les chants lors de cérémonies comme les mariages.
Pour en savoir plus sur cet instrument, retrouvez ici les vidéos du spectacle de la chanteuse malienne Mamou Thiero sur la scène du Théâtre de l’Alliance française à Paris lors du Festival de l’Imaginaire, en 2002.
Le tambour käbäro
Provenant d’Ethiopie, ce tambour liturgique est utilisé durant les offices religieux pour accompagner les prêtres et les diacres lors de chants et de danses issus de rites chrétiens très anciens.
Pour voir cet instrument en contexte de jeu, retrouvez ici des vidéos du spectacle du choeur de Saint Yared – Chants de l’église éthiopienne, présenté en 2002 sur la scène du Théâtre de l’Alliance française à Paris lors du Festival de l’Imaginaire.